En noir notre super trajet de 30 heures de stop en camion et 3 heures en bus pour rallier El Bolson à Buenos Aires.
lundi 18 janvier 2010
La petite carte qui va bien
Voilà l´ultime carte, celle du voyage entier.
En noir notre super trajet de 30 heures de stop en camion et 3 heures en bus pour rallier El Bolson à Buenos Aires.
En noir notre super trajet de 30 heures de stop en camion et 3 heures en bus pour rallier El Bolson à Buenos Aires.
dimanche 17 janvier 2010
Vis ma vie de camionneur !
Petit retour sur El Bolson. Chez Fédé il y avait une douzaine de couchsurfeurs ! On a retrouvé avec plaisir la grand-mère Sally et son facebook, les chatons qui ont bien grandis et la propreté de la maison (ah non, pas vraiment).
Après un nouveau passage dans notre féria préféré, on est parti dimanche fin d´après-midi à la montagne, direction le cajon azul.
Le vent a fini par chasser la pluie et après avoir manqué de s´envoler on a pu enfin sortir se balader mardi matin.
Comme une bonne végétarienne j´ai goûté le fameux poulet, spécialité de Fédé, et je dois dire qu´on s´est régalé. 
Mercredi matin on se lève tôt pour être à 8h à la sortie de la ville et tenter le stop direction : Buenos Aires ! On est le 13 et il nous reste 1600 km à parcourir avant de prendre l´avion le 19. On s´y prend donc bien à l´avance.
Fédé nous dépose, j´ai à peine le temps de sortir le pouce que le camion garé 20 m avant s´engage sur la route et le chauffeur me fait des grands signes. Quoi, déja ? "hey chicos, a donde van ?" Ben... je sais pas, Bariloche... Neuquen ? "Je vous emmène à Neuquen!"
Quelle chance ! Neuquen doit être à 600 km, on ne pensait pas avancer autant en 1 jour.
Le mec est sympa, on discute, on dort pas mal aussi sur la couchette juste derrière lui car on est bien crevé... Et puis en discutant on apprend qu´il va jusqu´à Chivilcoy, dans la province de Buenos Aires. Il pense y être le lendemain midi ! C´est pas beau ça ?
Voilà comment on fait Vis ma vie de camionneur sans passer à la télé. 30 heures passées avec ce barjo du camion, 62 ans mais ne veut pas partir à la retraite qui se prend normalement à 55. Le type roule un nombre d´heures d´affilées incroyable. Au début tu flippes qu´il s´endorme mais ça fait 43 ans qu´il roule comme ça alors... Courte nuit de 4 heures dans le semi et Hector nous réveille, frais comme un gardon !
On a fait les visites de différentes stations service, dormi dans le camion, traversé le désert... Et 1500 km plus loin, 30 heures plus tard, Hector nous dépose au terminal de bus de sa ville en nous remerciant pour la compagnie ! Bus qui part 4 minutes plus tard pour Buenos Aires, PERFECTO !
Et voilà, après ce superbe voyage de 33 heures, nous sommes arrivés dans la chaleur écrasante de la capitale. Luis, (avec qui on avait fait 300 km de stop au sud de Salta) nous accueille dans sa maison. Grand luxe, on a notre chambre, la clim, l´ordi dans le salon et les clés pour quand il part bosser. Luis et Anita sont adorables, au petits soins avec nous et on finit ce superbe voyage tranquillement, en bonne compagnie.
Aujourd´hui, asado géant avec toute la famille (pauvre Luis, il faisait 36 degrés !) et parties de Jungle Speed endiablées.
Demain dernier jour pour compléter nos sacs avec du vin et de l´herbe à maté, et mardi on s´envole pour un trajet encore spectaculaire de 27 heures ! (On a 10 heures d´escale à Londres...)
Un beso amigos, nos vemos pronto !
Les photos :
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/ElBolsonBuenosAires
Après un nouveau passage dans notre féria préféré, on est parti dimanche fin d´après-midi à la montagne, direction le cajon azul.
On s´arrêtera avant finallement car on est parti tard et puis surtout on est bien fatigué de marcher. Ca tombe bien, on la première nuit il s´est mis à flotter, et ça ne s´est pas arrêté de toute la journée du lundi. On s´est mis un challenge : les 24h de la tente ! Petit déj dedans, se rendormir, petite sortie pour régler notre super bâche pare-pluie et creuser des tranchées car on se faisait innonder, partie de belote, repas de midi, sieste, re belote... Finallement on ne tiendra que 18h car à 16h on réalise qu´il y a quand même un refuge à côté et qu´on pourrait tenter d´aller se caler là bas près du feu. Et on a bien fait ! On est resorti de cette cabane qu´à 1h30 du matin, après multiples parties de poker (bien entendu j´ai gagné).
Le vent a fini par chasser la pluie et après avoir manqué de s´envoler on a pu enfin sortir se balader mardi matin.
Très joli, un rio vraiment très bleu, eau limpide et petites passerelles...
Et retour à El Bolson.
Soirée pollo al disco, soit un poulet à la bière cuisiné dans un disque de fer très grand, sur le feu.
Comme une bonne végétarienne j´ai goûté le fameux poulet, spécialité de Fédé, et je dois dire qu´on s´est régalé. Mercredi matin on se lève tôt pour être à 8h à la sortie de la ville et tenter le stop direction : Buenos Aires ! On est le 13 et il nous reste 1600 km à parcourir avant de prendre l´avion le 19. On s´y prend donc bien à l´avance.
Fédé nous dépose, j´ai à peine le temps de sortir le pouce que le camion garé 20 m avant s´engage sur la route et le chauffeur me fait des grands signes. Quoi, déja ? "hey chicos, a donde van ?" Ben... je sais pas, Bariloche... Neuquen ? "Je vous emmène à Neuquen!"
Quelle chance ! Neuquen doit être à 600 km, on ne pensait pas avancer autant en 1 jour.
Le mec est sympa, on discute, on dort pas mal aussi sur la couchette juste derrière lui car on est bien crevé... Et puis en discutant on apprend qu´il va jusqu´à Chivilcoy, dans la province de Buenos Aires. Il pense y être le lendemain midi ! C´est pas beau ça ?
Voilà comment on fait Vis ma vie de camionneur sans passer à la télé. 30 heures passées avec ce barjo du camion, 62 ans mais ne veut pas partir à la retraite qui se prend normalement à 55. Le type roule un nombre d´heures d´affilées incroyable. Au début tu flippes qu´il s´endorme mais ça fait 43 ans qu´il roule comme ça alors... Courte nuit de 4 heures dans le semi et Hector nous réveille, frais comme un gardon !
On a fait les visites de différentes stations service, dormi dans le camion, traversé le désert... Et 1500 km plus loin, 30 heures plus tard, Hector nous dépose au terminal de bus de sa ville en nous remerciant pour la compagnie ! Bus qui part 4 minutes plus tard pour Buenos Aires, PERFECTO !
Et voilà, après ce superbe voyage de 33 heures, nous sommes arrivés dans la chaleur écrasante de la capitale. Luis, (avec qui on avait fait 300 km de stop au sud de Salta) nous accueille dans sa maison. Grand luxe, on a notre chambre, la clim, l´ordi dans le salon et les clés pour quand il part bosser. Luis et Anita sont adorables, au petits soins avec nous et on finit ce superbe voyage tranquillement, en bonne compagnie.
Aujourd´hui, asado géant avec toute la famille (pauvre Luis, il faisait 36 degrés !) et parties de Jungle Speed endiablées.
Demain dernier jour pour compléter nos sacs avec du vin et de l´herbe à maté, et mardi on s´envole pour un trajet encore spectaculaire de 27 heures ! (On a 10 heures d´escale à Londres...)Un beso amigos, nos vemos pronto !
Les photos :
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/ElBolsonBuenosAires
samedi 16 janvier 2010
Les photos
Pour les fans de photos, ça y est, tout est enfin à jour !
Nous avons donc rajouté les photos d´Ushuaïa, de Calafate, de Torres del Paine et d´El Chalten.
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/Ushuaia
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/ElCalafate
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/PuertoNatalesTorresDelPaine
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/ElChalten
Très vite le nouveau post des dernières aventures.
Nous avons donc rajouté les photos d´Ushuaïa, de Calafate, de Torres del Paine et d´El Chalten.
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/Ushuaia
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/ElCalafate
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/PuertoNatalesTorresDelPaine
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/ElChalten
Très vite le nouveau post des dernières aventures.
samedi 9 janvier 2010
La boucle est bouclée !
Hola hola ! Feliz año nuevo amigos !!
Nous voilà de retour à El Bolson, vous vous souvenez, le pays des hippies ! Donc ça y est, on peut dire que la boucle est bouclée. Snif ! On a déja du vague à l´âme à l´idée de prendre la route direction Buenos Aires...
On se sent comme à la maison ici, on va retrouver la maison de notre taré préféré, Fédé, et puis on va revoir des amis sur la féria. Et surtout on va aller à la montagne car la dernière fois on y est pas allé. Parait que c´est si beau... Enfin là tout de suite il flotte, alors c´est à voir.
Depuis Puerto Natales (si, si Greg, ils nous ont lachés !) on a fait du stop d´enfer. Lâchés au milieu de RIEN, mais RIEN, car le gars tournait direction retour au Chili. Vent à 200 km/h (mas o menos) et moral en berne Stéphane. Par chance au bout d´1h30 sans s´énerver deux italiens se sont arrêtés. Lui vit aux USA, on a parlé anglais, enfin Antho a parlé anglais, car moi décidément... "Oh, it´s lâiiike Unâiited Stâiiites hiiiere !" Quel bonheur !
Nuit à Calafate. Souvenirs, souvenirs, Lucile Greg... C´était triste sans vous ! Et re stop le lendemain direction El Chalten. On a failli renoncer tellement personne ne s´arrêtait, et paf ! Le camion poubelle ! Super sympa, le type avait voyagé pas mal en Argentine en stop et sac à dos alors maintenant c´est son tour.
El Chalten c´est le paradis du trek,
surtout pour aller voir le beau Fitz Roy. Enfin si t´as de la chance, car les italiens étaient venus 5 jours sans le voir.
Et de la chance on en a eue ! Oh qu´il est beau, qu´il est beau...qu´il est beau le lavabo.
Avec Antho on se fait un rappel des chansons de merde. Et cet aprèm dans le bus on a été verni : remix dance années 90 ! "the rythm of the night", "tutta tutta tutta ta", what is love"... La totale! J´ai bien pensé à toi Vana !
Le sommet à gauche c´est le Saint Exupéry. Il a survolé les lieux et ça a inspiré pas mal de ses dessins du Petit Prince...
Après El Chalten, adios à nos Barcelonais préférés, et en route pour 28 heures de bus ! Tu le crois pas quand le bus arrive et que c´est une merde, même pas semi cama. Mais si ! Tellement nazes qu´on a dormi, bercé par les 1000 km de route de gravier.
Pause de 4h qui change tout le voyage, faut le préciser. Surtout avec ces 2 tarés d´argentins !
Arrivée à 3h du mat à Esquel, la grande forme. Terminal de bus 3 étoiles "vous pouvez vous jeter par-terre par ici, je vous laisse jusqu´à 5h30". Impecc ! On finira donc notre courte nuit dans un coin.
7, 8 et 9 janvier dans le parc national Los alerces. Ce parc sert à protéger l´alerce, un cyprès de Patagonie, l´une des espèces les plus résistantes au monde. Cet arbre grossit de 1 mm de diamètre par an, mais ça n´empêche pas certains d´atteindre 50 m de haut.
On a vu El Abuelo, âgé de 2600 ans, haut de 57 m.
Le parc est superbe, on a fait de jolies petites balades.
Petites car on était quand même bien fracassés après nos 2 dernières nuits.
Ce parc rempli de camping parait être le lieu préféré de vacances des étudiants argentins. C´était plein ! Ils ont fait bien la fête pendant qu´on écrasait sévère. Et le matin t´es content quand tu vois qu´ils ont chié à côté de ta tente !
Ah c´est beau la jeunesse !
On retourne à nos hippies. Cho !
Les tofos !!!!
Nous voilà de retour à El Bolson, vous vous souvenez, le pays des hippies ! Donc ça y est, on peut dire que la boucle est bouclée. Snif ! On a déja du vague à l´âme à l´idée de prendre la route direction Buenos Aires...
On se sent comme à la maison ici, on va retrouver la maison de notre taré préféré, Fédé, et puis on va revoir des amis sur la féria. Et surtout on va aller à la montagne car la dernière fois on y est pas allé. Parait que c´est si beau... Enfin là tout de suite il flotte, alors c´est à voir.
Depuis Puerto Natales (si, si Greg, ils nous ont lachés !) on a fait du stop d´enfer. Lâchés au milieu de RIEN, mais RIEN, car le gars tournait direction retour au Chili. Vent à 200 km/h (mas o menos) et moral en berne Stéphane. Par chance au bout d´1h30 sans s´énerver deux italiens se sont arrêtés. Lui vit aux USA, on a parlé anglais, enfin Antho a parlé anglais, car moi décidément... "Oh, it´s lâiiike Unâiited Stâiiites hiiiere !" Quel bonheur !
Nuit à Calafate. Souvenirs, souvenirs, Lucile Greg... C´était triste sans vous ! Et re stop le lendemain direction El Chalten. On a failli renoncer tellement personne ne s´arrêtait, et paf ! Le camion poubelle ! Super sympa, le type avait voyagé pas mal en Argentine en stop et sac à dos alors maintenant c´est son tour.
El Chalten c´est le paradis du trek,
surtout pour aller voir le beau Fitz Roy. Enfin si t´as de la chance, car les italiens étaient venus 5 jours sans le voir.
Et de la chance on en a eue ! Oh qu´il est beau, qu´il est beau...qu´il est beau le lavabo.
Avec Antho on se fait un rappel des chansons de merde. Et cet aprèm dans le bus on a été verni : remix dance années 90 ! "the rythm of the night", "tutta tutta tutta ta", what is love"... La totale! J´ai bien pensé à toi Vana !Le sommet à gauche c´est le Saint Exupéry. Il a survolé les lieux et ça a inspiré pas mal de ses dessins du Petit Prince...
Après El Chalten, adios à nos Barcelonais préférés, et en route pour 28 heures de bus ! Tu le crois pas quand le bus arrive et que c´est une merde, même pas semi cama. Mais si ! Tellement nazes qu´on a dormi, bercé par les 1000 km de route de gravier.
Pause de 4h qui change tout le voyage, faut le préciser. Surtout avec ces 2 tarés d´argentins !
Arrivée à 3h du mat à Esquel, la grande forme. Terminal de bus 3 étoiles "vous pouvez vous jeter par-terre par ici, je vous laisse jusqu´à 5h30". Impecc ! On finira donc notre courte nuit dans un coin.
7, 8 et 9 janvier dans le parc national Los alerces. Ce parc sert à protéger l´alerce, un cyprès de Patagonie, l´une des espèces les plus résistantes au monde. Cet arbre grossit de 1 mm de diamètre par an, mais ça n´empêche pas certains d´atteindre 50 m de haut.
On a vu El Abuelo, âgé de 2600 ans, haut de 57 m.Le parc est superbe, on a fait de jolies petites balades.
Petites car on était quand même bien fracassés après nos 2 dernières nuits.Ce parc rempli de camping parait être le lieu préféré de vacances des étudiants argentins. C´était plein ! Ils ont fait bien la fête pendant qu´on écrasait sévère. Et le matin t´es content quand tu vois qu´ils ont chié à côté de ta tente !
Ah c´est beau la jeunesse !
On retourne à nos hippies. Cho !
Les tofos !!!!
El Chalten
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/ElChalten
Parque Los Alerces
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/ParqueLosAlerces
vendredi 1 janvier 2010
Famille de fous
Dans la famille Locofou je demande...
Le père : Un fou curieux qui fait des blagues bien salaces en présences des jeunes enfants.
La mère : Elle n´arrête jamais de parler et de raconter des histoires, anecdotes sur les divers couchsurfeurs qui sont venu les visiter...
Le fils Bastian : Le cerveau. Mais quand il prend des cuites, il renverse les jaunes d´oeufs et des tasses dans la cuisine et va se coucher, laissant la cuisine dans un cataclisme certain...
Le fils Enzo (11ans) : Ne fait rien dans la maison part tourner des vidéos avec sa soeur, se déguiser, imiter des groupes de rock, mettre la musique à fond...
La fille Alison (10 ans) : Avec Enzo, elle forme un duo dégenté, spécialiste de grimaces entre autres...
La chienne Muñeca : Elle n´a que trois pâtes ! Sisi !
et
Le chat Tom : Il entre dans la maison par le plafond...
Une vraie famille de serie télévisée. Il n´y a rien à rajouter...
Je rajoute qu´ils tiennent un bar dans "la rue rouge" de Puerto Natales, ouvert de 20h à 4h du mat où tous les mecs viennent se "soigner" d´alcool jusqu´à tomber à terre...
Ces dingues accueillent jusqu´à 6 couchseurfeurs en même temps... tout le temps. Ca fait de cette maison un de ces squats !
Et dire qu´on a fêté noël et 1er de l´an avec eux...
Le 31 au soir, à 23h30, on est parti marcher tous ensemble faire le tour du carré de maison avec nos sacs à dos et quelques affaires pour nous donner la chance de voyager en 2010... pourvu que ça marche !!!!!! Baigné dans cette ambiance, on a nous aussi quelque peu dégoupillé !
Le père : Un fou curieux qui fait des blagues bien salaces en présences des jeunes enfants.
La mère : Elle n´arrête jamais de parler et de raconter des histoires, anecdotes sur les divers couchsurfeurs qui sont venu les visiter...
Le fils Bastian : Le cerveau. Mais quand il prend des cuites, il renverse les jaunes d´oeufs et des tasses dans la cuisine et va se coucher, laissant la cuisine dans un cataclisme certain...
Le fils Enzo (11ans) : Ne fait rien dans la maison part tourner des vidéos avec sa soeur, se déguiser, imiter des groupes de rock, mettre la musique à fond...
La fille Alison (10 ans) : Avec Enzo, elle forme un duo dégenté, spécialiste de grimaces entre autres...
La chienne Muñeca : Elle n´a que trois pâtes ! Sisi !
et
Le chat Tom : Il entre dans la maison par le plafond...
Une vraie famille de serie télévisée. Il n´y a rien à rajouter...
Je rajoute qu´ils tiennent un bar dans "la rue rouge" de Puerto Natales, ouvert de 20h à 4h du mat où tous les mecs viennent se "soigner" d´alcool jusqu´à tomber à terre...
Ces dingues accueillent jusqu´à 6 couchseurfeurs en même temps... tout le temps. Ca fait de cette maison un de ces squats !
Et dire qu´on a fêté noël et 1er de l´an avec eux...
Le 31 au soir, à 23h30, on est parti marcher tous ensemble faire le tour du carré de maison avec nos sacs à dos et quelques affaires pour nous donner la chance de voyager en 2010... pourvu que ça marche !!!!!! Baigné dans cette ambiance, on a nous aussi quelque peu dégoupillé !
Torres Del Paine
Hola chicos,
Comme prévu, nous sommes allés nous la donner sur le Trek de Torres del Paine. On a fait comme prévu le W classique mais tout de même 80 km de marche avec les sacs à dos, transportant notre autonomie. 32 kg, le poids de l´autonomie pour 6 jours.
Maxi cargaison de bouffe (on sait depuis notre trek au Parc Terre de Feu que le rationnement en treking peut être dur à gérer au retour, car on se jette sur la bouffe comme des vandales), gaz, tente, 1 paire de chaussette de rechange, et 1 caleçon... No mas. Le morceau de savon ne nous a pas servi, ché pas pourquoi on l´a pris !
Le W, c´est la forme du trek. 3 vallées sont à monter puis à redescendre.
On va essayer de décrire ce trek jour par jour.
Jour 1 :
On part de Puerto Natales un peu tard (12h) car il pleut pour tenter de rejoindre le parc en stop. Tard, parce qu´il y a 2h de route et qu´on a prévu de marcher dès ce soir...
Un bus s´arrête et nous demande 5000 pesos chacun (au lieu de 8000). On paye, il se met l´argent directement dans la poche. Bueno, on ne saura jamais si le stop aurait marché. Le stop, c´est l´école de l´improvisation.
Arrivée au parc, trop de chance. Au moment de payer, Adeline demande au caissier : Tu n´es pas le Fils de Gloria et Oscar par hasard ? Si, passez ! et hop, 30000 pesos d´économisés (45€). On devient les rois de la débrouille. Ca fait le 3ème parc de suite où on ne paye pas !
Donc, grâce à ça, et en regardant encore une fois le plan, et soupesant le poids du sac à dos, et vu mon état de fatigue et tout et tout, on decide de couper par le lac... en bateau. 30 min de traversée sur un lac d´eau turquoise, un avant goût des splendeurs que nous allons parcourir. Coût du trajet : 11000 pesos, c´est un peu du vol, car c´est un passage un peu obligé car sinon c´est 17 km de marche à se taper en plus dans une partie sans plus d´attrait que ça....
A 19 h, on attaque notre 1ère marche de 3 h, très jolie pour monter vers le glacier Grey. On commence à découvrir la végétation incroyable qui va nous accompagner tout au long de notre marche. Au bout d´un moment, on apperçoit quelques iceberg qui dérivent sur le lac Grey. Ils sont bien bleus et blancs. Super.
Après, on découvre l´énorme glacier qui se jette dans le lac. On s´en approche mais la nuit commence à tomber.
A 22h, on arrive à un croisement : 10 min camping payant (3500 pesos chacun) ou 1 h de marche en plus. Vamos ! En plus se serait super de monter car on dormirait au dessus du glacier, et on le verra demain au lever du jour mais...Tout ne se passa pas comme prévu...
A 22h30, une pluie bien forte s´abat sur nous et il fait maintenant bien nuit, nos frontales n´éclairent pas bien, Adeline a peur des pumas, on ne sait pas si le camping est loin car sur la carte, ils disent 2 h de marche... Adeline craque, JE gère. On retourne. On est trempé au camping, on s´est tapé 1 h de marche en plus pour rien, on n´a pas de change... Bonne nuit à demain, on a mangé nos pâtes, il est1 h du mat.
Jour 2 :
On se lève tard, il pleut un peu mais ici le temps peut changer en quelques minutes. Pieds mouillés et moral en Stephane Berne on va voir le glacier depuis un mirador.
Ca va bien, il est magnifique et le soleil nous rejoint et ne nous quittera plus pour les 18 prochains km...
Belle descente et très belle marche vallonnée longeant un lac couleur bleu nuit et en face de nous, une vue magnifique sur Los Cuernos (les cornes).
Cette marche tardive nous mène jusqu´au camping Italiano en bas de la Vallée Del Francés. Ce sera NOTRE vallée pour demain.
- Qu´est-ce qu´on mange ce soir après la soupe ?
- Des pâtes, car à midi c´était du riz !
Jour 3 :
Journée repos : 15 km sans les sacs. On reviendra dormir à l´Italiano le soir avec l´objectif de dormir tôt.
La rando fût belle. On a vue sur un glacier et entendu qu´il craquait, on longe, croise, et saute une belle rivière, on n´a pas de poids sur les épaules... mais ça monte !
Ah, il neige !
En plus, une fois en haut, il me pique l´idée de monter encore plus, comme une demi-heure de montée abrupte, faite à toute bombe car Adeline est restée plus bas. Quelle folie, il faut pas que je marche seul comme Jean-Jacques car je me mets dans le rouge à tous les coups. En plus en haut, c´est pas plus beau qu´en bas...
On rentre tranquile, on se couche tôt (21h) après la belote et notre repas de fête : Après notre soupe rituelle, on a fait une purée !
Jour 4 : La mission
Le parc, c´est un peu : Marche ou paye ! L´Italiano était gratuit. Sinon, une nuit te coûte comme 8 € pour poser ta tente, éventuellement te doucher et cuisiner à l´abri. Alors le challenge, c´est de marcher de Camping gratuits en gratuit, et là c´est comme 22 km avec les sacs et en montée (10h de marche annoncée), alors on se lève à 6h et on décolle à 7h30 gavée d´avoine et de fruits secs. Muesli maison excellent.
La rando est splendide. Peut-être la plus belle. On longe le Lac Nordenskjold, d´un bleu turquoise intense.
Derrière, sous le soleil : de hautes montagnes enneigées, d´autres vertes et pelées et toujours une végétation incroyable aux bords des chemins.
On est surmotivé, et on est en avance sur l´horaire qui prévoyait large. Alors on profite. Le vent arrière nous aide bien.
Après, on s´engage dans l´ultime vallée qui nous mène vers les fameuses Tours du Parc. On arrive, morts, après une dernière montée d´une heure qui nous parut interminable. On a vu un pic-vert, magnifique à tête rouge. Woodiwoodpeaqueur en personne. Au Camping Torres, on mange à 18h. Contrat rempli. Jambes lourdes. Ampoules soignées. Réveil branché à 3h45 du mat. Et oui. L´objectif d´être là est que si la chance nous touche, on vera le lever du soleil qui donne une couleur orange sur les tours. Mais pour ça, il ne faut pas de nuages, ce qui est rare, et se lever très tôt...
Jour 5 :
A travers les arbres, les étoiles sont visible. Il faut y aller !
A 4h15 on part avec toutes nos affaires chaudes, nos yeux en couilles d´hirondelles, le réchaud, le café, les céréales et le lait en poudre... On va déjeuner devant le spectacle !
Mais pour ça, il faut monter 3/4 d´heure, très pentu. Là haut, trouver son spot et attendre. Le ciel est magnifique. Nous sommes une vingtaine à profiter d´un ciel incroyable : Bleu nuit, bleu ciel, rosé, orangé... Puis à un moment, les premiers rayons de soleil touchent la tour centrale. Le rideau orangé se baisse sur les tours. Le spectacle est fabuleux.
1h plus tard, nous repartons morts de froid, et redescendons nous coucher quelques heures... ça valait vraiment le coup. Il n´y a qu ´en voyage qu´on peut faire des trucs pareils !
A 11h, on redescend nos 9 km. Après le repas, un Chilien nous embarque dans son pick-up alors qu ´il était déjà avec 4 jeunes, et pas de place à l´arrière de la camionnette. Peu importe. 500m plus loin, on charge encore 3 stopeurs, on est 10, on peut pas faire plus. Les joies du transport en commun !
On discute quelques heures avec des petits Suisses en faisant du stop au mauvais endroit, et on part dans une voiture de flics pour nous avancer de 90 km. 10 min d ´attente, et un bus nous prend pour des cartes postale et nous transporte gratuit ! On arrive à 21h. On va pouvoir se reposer chez la famille de fou avant la fête du nouvel an de demain.
Certains disent que c´est un des parcs les plus beau du monde. Pour nous, on n´a jamais vu mieux. Merci Pachamama pour tant d´harmonie.
Comme prévu, nous sommes allés nous la donner sur le Trek de Torres del Paine. On a fait comme prévu le W classique mais tout de même 80 km de marche avec les sacs à dos, transportant notre autonomie. 32 kg, le poids de l´autonomie pour 6 jours.
Maxi cargaison de bouffe (on sait depuis notre trek au Parc Terre de Feu que le rationnement en treking peut être dur à gérer au retour, car on se jette sur la bouffe comme des vandales), gaz, tente, 1 paire de chaussette de rechange, et 1 caleçon... No mas. Le morceau de savon ne nous a pas servi, ché pas pourquoi on l´a pris !
Le W, c´est la forme du trek. 3 vallées sont à monter puis à redescendre.
On va essayer de décrire ce trek jour par jour.
Jour 1 :
On part de Puerto Natales un peu tard (12h) car il pleut pour tenter de rejoindre le parc en stop. Tard, parce qu´il y a 2h de route et qu´on a prévu de marcher dès ce soir...
Un bus s´arrête et nous demande 5000 pesos chacun (au lieu de 8000). On paye, il se met l´argent directement dans la poche. Bueno, on ne saura jamais si le stop aurait marché. Le stop, c´est l´école de l´improvisation.
Arrivée au parc, trop de chance. Au moment de payer, Adeline demande au caissier : Tu n´es pas le Fils de Gloria et Oscar par hasard ? Si, passez ! et hop, 30000 pesos d´économisés (45€). On devient les rois de la débrouille. Ca fait le 3ème parc de suite où on ne paye pas !
Donc, grâce à ça, et en regardant encore une fois le plan, et soupesant le poids du sac à dos, et vu mon état de fatigue et tout et tout, on decide de couper par le lac... en bateau. 30 min de traversée sur un lac d´eau turquoise, un avant goût des splendeurs que nous allons parcourir. Coût du trajet : 11000 pesos, c´est un peu du vol, car c´est un passage un peu obligé car sinon c´est 17 km de marche à se taper en plus dans une partie sans plus d´attrait que ça....
A 19 h, on attaque notre 1ère marche de 3 h, très jolie pour monter vers le glacier Grey. On commence à découvrir la végétation incroyable qui va nous accompagner tout au long de notre marche. Au bout d´un moment, on apperçoit quelques iceberg qui dérivent sur le lac Grey. Ils sont bien bleus et blancs. Super.
Après, on découvre l´énorme glacier qui se jette dans le lac. On s´en approche mais la nuit commence à tomber.
A 22h, on arrive à un croisement : 10 min camping payant (3500 pesos chacun) ou 1 h de marche en plus. Vamos ! En plus se serait super de monter car on dormirait au dessus du glacier, et on le verra demain au lever du jour mais...Tout ne se passa pas comme prévu...
A 22h30, une pluie bien forte s´abat sur nous et il fait maintenant bien nuit, nos frontales n´éclairent pas bien, Adeline a peur des pumas, on ne sait pas si le camping est loin car sur la carte, ils disent 2 h de marche... Adeline craque, JE gère. On retourne. On est trempé au camping, on s´est tapé 1 h de marche en plus pour rien, on n´a pas de change... Bonne nuit à demain, on a mangé nos pâtes, il est1 h du mat.
Jour 2 :
On se lève tard, il pleut un peu mais ici le temps peut changer en quelques minutes. Pieds mouillés et moral en Stephane Berne on va voir le glacier depuis un mirador.
Ca va bien, il est magnifique et le soleil nous rejoint et ne nous quittera plus pour les 18 prochains km...
Belle descente et très belle marche vallonnée longeant un lac couleur bleu nuit et en face de nous, une vue magnifique sur Los Cuernos (les cornes).
Cette marche tardive nous mène jusqu´au camping Italiano en bas de la Vallée Del Francés. Ce sera NOTRE vallée pour demain.
- Qu´est-ce qu´on mange ce soir après la soupe ?
- Des pâtes, car à midi c´était du riz !
Jour 3 :
Journée repos : 15 km sans les sacs. On reviendra dormir à l´Italiano le soir avec l´objectif de dormir tôt.
La rando fût belle. On a vue sur un glacier et entendu qu´il craquait, on longe, croise, et saute une belle rivière, on n´a pas de poids sur les épaules... mais ça monte !
Ah, il neige !
En plus, une fois en haut, il me pique l´idée de monter encore plus, comme une demi-heure de montée abrupte, faite à toute bombe car Adeline est restée plus bas. Quelle folie, il faut pas que je marche seul comme Jean-Jacques car je me mets dans le rouge à tous les coups. En plus en haut, c´est pas plus beau qu´en bas...
On rentre tranquile, on se couche tôt (21h) après la belote et notre repas de fête : Après notre soupe rituelle, on a fait une purée !
Jour 4 : La mission
Le parc, c´est un peu : Marche ou paye ! L´Italiano était gratuit. Sinon, une nuit te coûte comme 8 € pour poser ta tente, éventuellement te doucher et cuisiner à l´abri. Alors le challenge, c´est de marcher de Camping gratuits en gratuit, et là c´est comme 22 km avec les sacs et en montée (10h de marche annoncée), alors on se lève à 6h et on décolle à 7h30 gavée d´avoine et de fruits secs. Muesli maison excellent.
La rando est splendide. Peut-être la plus belle. On longe le Lac Nordenskjold, d´un bleu turquoise intense.
Derrière, sous le soleil : de hautes montagnes enneigées, d´autres vertes et pelées et toujours une végétation incroyable aux bords des chemins.On est surmotivé, et on est en avance sur l´horaire qui prévoyait large. Alors on profite. Le vent arrière nous aide bien.
Après, on s´engage dans l´ultime vallée qui nous mène vers les fameuses Tours du Parc. On arrive, morts, après une dernière montée d´une heure qui nous parut interminable. On a vu un pic-vert, magnifique à tête rouge. Woodiwoodpeaqueur en personne. Au Camping Torres, on mange à 18h. Contrat rempli. Jambes lourdes. Ampoules soignées. Réveil branché à 3h45 du mat. Et oui. L´objectif d´être là est que si la chance nous touche, on vera le lever du soleil qui donne une couleur orange sur les tours. Mais pour ça, il ne faut pas de nuages, ce qui est rare, et se lever très tôt...Jour 5 :
A travers les arbres, les étoiles sont visible. Il faut y aller !
A 4h15 on part avec toutes nos affaires chaudes, nos yeux en couilles d´hirondelles, le réchaud, le café, les céréales et le lait en poudre... On va déjeuner devant le spectacle !
Mais pour ça, il faut monter 3/4 d´heure, très pentu. Là haut, trouver son spot et attendre. Le ciel est magnifique. Nous sommes une vingtaine à profiter d´un ciel incroyable : Bleu nuit, bleu ciel, rosé, orangé... Puis à un moment, les premiers rayons de soleil touchent la tour centrale. Le rideau orangé se baisse sur les tours. Le spectacle est fabuleux.
1h plus tard, nous repartons morts de froid, et redescendons nous coucher quelques heures... ça valait vraiment le coup. Il n´y a qu ´en voyage qu´on peut faire des trucs pareils !
A 11h, on redescend nos 9 km. Après le repas, un Chilien nous embarque dans son pick-up alors qu ´il était déjà avec 4 jeunes, et pas de place à l´arrière de la camionnette. Peu importe. 500m plus loin, on charge encore 3 stopeurs, on est 10, on peut pas faire plus. Les joies du transport en commun !
On discute quelques heures avec des petits Suisses en faisant du stop au mauvais endroit, et on part dans une voiture de flics pour nous avancer de 90 km. 10 min d ´attente, et un bus nous prend pour des cartes postale et nous transporte gratuit ! On arrive à 21h. On va pouvoir se reposer chez la famille de fou avant la fête du nouvel an de demain.
Certains disent que c´est un des parcs les plus beau du monde. Pour nous, on n´a jamais vu mieux. Merci Pachamama pour tant d´harmonie.
Les photos :
http://picasaweb.google.com/Anthonymarre80/PuertoNatalesTorresDelPaine
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