300 km de stop

De retour à Salta la linda après un incroyable trip de 4 jours dans les Vallées Calchaquiès.
Salta est une ville du nord ouest de l´Argentine de 468 000 habitants, située à 1280 m d´altitude dans un bassin entouré de montagnes. On est vraiment au pied de l´altiplano bolivien, les paysages, les habitants et leurs coutumes nous rappellent des souvenirs. Ici on mache de la coca et on fait un don à la Pachamama, comme en Bolivie dont la frontière est si proche.
On a donc traversé les Vallées Calchaquiès, une région reculée totalement spectaculaire. Le trajet en bus de Salta à Cachi est superbe, on traverse des routes sinueuses en admirant la vallée et les pics alentours pendant 4h30. On traverse également le Parque National Los Cardones, un endroit totalement désertique, empli de cactus énormes : le cardón. Il est tellement gros que c´est une source de bois pour les constructions, on a vu des toits d´église en cardón, des portes...
Arrivée à Cachi, petite ville de 2200 habitants, située à 2280 m d´altitude. C´est tout mignon, les rues sont pavées, les maisons sont en pisé et il règne ici une tranquilité très agréable. Le camping est adorable également, on est bien installé avec un gentil chien qui monte la garde près de la tente et un minou avec qui on partage notre pain.
On a visité un parc thématique, petit musée à ciel ouvert de reconstitutions d´habitations des Indiens de la vallée. Belle rencontre de jorge, le jeune proprio de ce parc avec qui on reste discuter 2h après notre visite. Enfin c´est surtout lui qui parle, il est passionnant, fier de sa culture, désireux de la conserver et plein de bonnes initiatives.
Dimanche on prend LE bus du jour pour rejoindre Seclantás, petit village de 300 habitants. Notmalement on peut voir des tisserands au travail car de nombreux artisans confectionnent ici le poncho de la région. Mais on est un dimanche, il y a des élections et il ne se passe absolument rien. Après une grande balade sous le soleil cuisant, le vent qui soulève une grosse poussière dans cette atmosphère très sèche, à la recherche d´un cimetière indien qu´on ne trouvera pas, on tente de faire du stop pour faire le dernier km pour retourner au village. Et là : SUERTE !! Un couple de Buenos Aires en vacances dans la région nous ramène. Ils vont justement au prochain village où on voulait aller (en même temps il n´y a qu´une route et qu´un village tous les 20 km). On se paie donc le luxe du voyage en golf neuve climatisée jusqu´à Molinos, petit village de 900 habitants. Anita et Luis, la 50aine, sont en vacances pour 3 semaines et se font le nord ouest de l´Argentine puis la Bolivie. Ils sont super sympa, on papote tranquillement tout en admirant le paysage. Ils vont à l´hotel, nous au camping, mais on se retrouve dans l´unique gargote ouverte le soir pour partager un repas et une (des) bières. "Vous allez à Angasatco ? On vous emmène demain ? On vient vous chercher au camping à 10h" C´est pas beau ça ? Sachant que c´ était impossible de relier ces 2 villages, pas de transports publics, et 90 km à pieds...
Nous voilà donc à nouveau avec eux lundi, à traverser cette superbe route sinueuse, admirer des formations rocheuses spectaculaires, visiter Angastaco, et même, le comble, se faire inviter à manger au village de San Carlos !
Arrivée à Cafayate, 10 700 habitants, deuxième région vinicole d´Argentine, on visite une Bodéga avec dégustation (on pense fort à toi Fabrice). Normalement nos routes se séparent, on aimerait rester quelques jours à déguster des vins et eux retournent à Salta. Mais finallement on calcule qu´il faudra repasser par là pour aller dans le sud, donc autant rentrer avec eux. "Si ça ne vous dérange pas..." Mais non, Luis est vraiment trop sympa "Oui super, on fera des arrêts sur la route pour vous montrer les sites intéressants..." C´est génial.
Superbe soirée tous les 4 dans une peña, resto bar typique de la région où on déguste du vin en écoutant du folklore argentin. 4 ou 5 groupes différents sont venus jouer, on a adoré. On a écouté le meilleur guitariste du monde, très impressionnant, le mec fait ce qu´il veut de son instrument qui parait être le prolongement de son corps.

Aujourd´hui mardi on est revenu à Salta par l´autre route, 170 km en traversant la Quebrada de Cafayate.

Route spectaculaire qui traverse le cañon, avec des paysages arides très colorés, la roche prenant des couleurs allant du rouge au vert en passant par un jaune ocre... Des couloirs creusés dans la roche donnent des formes impressionnantes, comme l´amphithéâtre ou la Garganta del Diablo (encore une !). Bientot la video !

Ici Salta, demain, on repart pour du voyage bien costo, ultra light, car cette fois, on risque de marcher ... Ca ce sont les km qu´il nous reste à faire avant Ushuaïa !!

A +

Bon anniversaire Chrystelle !

Les photos sont la :
http://picasaweb.google.com/adelineba80/ValleesCalchaquies

une petite semaine sans nouvelles

Hola !

Vite fait car il est 1h15 du mat et on se lève à 5h30...
On part quelques jours pour faire un tour dans les vallées Calchaquiès, au sud est de Salta.
Des news dans une semaine !
Besos

La petite carte qui va bien

Iguazu suite et fin

Comme initiative individuelle écologique et sociale, on en a rencontré une incroyable. Un fou génial a trouvé le moyen de réutiliser des bouteilles plastiques pour construire des maisons... Ca a l´air facile. Il faut les assembler et en faire des murs. Par dessus, on peut couler du béton pour habiller les pans. (sur la photo c´est juste la maison de poupée pour sa fille). L´isolation est thermique et phonique. Ecxellent moyen de construire une maison, bien mieux faite que la plupart des maisons des pauvres faites de bric et de broc. C´est aussi le moyen de ne pas jeter les déchets plastiques qui sont ici brûlés et donc très toxiques, mais plutôt de les considérer comme une matière première à part entière en les réutilisant tels quels.
Cet homme génial construit des toits en emballage de briques de lait ou de vin. Ce toit a l´avantage de repousser la chaleur plutôt que de l ´amplifier, de durer 10 ans et d´être gratuit. Il cherche aussi à construire des objets pour le quotidien, et ainsi démontrer que l ´on peut s´en sortir avec ingéniosité. Son oeuvre est sociale, il parcourt le pays avec sa maison témoin (en bouteilles démontables) pour former des personnes désireuses d´apprendre la technique, le tout gratuitement... Cet homme a le feu sacré. Un exemple à suivre.

On a quitté le refuge avec un petit pincement au coeur, mais fiers du travail accompli. Les singes et les coatis ont de quoi se divertir.

Je repars avec un souvenir de Milim (le fourmilier bien sur, vous suivez pas ?) sur la main droite. Dimanche elle n´avait pas très envie de quitter le petit coin paradisiaque qu´on lui avait trouvé plein de fourmis. Donc pas envie de rentrer dans sa caisse pour la ramener à son lieu de vie. Antho la tenait par la queue pour l´enfourner dans sa caisse, mais elle écartait les pattes avant pour bloquer le passage. "Vas-y, attrape la pour la rentrer !" Je m´exécute, mais... aïe ! Trop tard, elle m´a eue, ses grosses griffes qui lui servent normalement à arracher l´écorce plantées dans ma main !! Grosse frayeur, elle ne me lachait pas, serrait hyper fort. Antho a fait diversion en lui pincant le côté, ouf, elle lache. Vous le comprenez bien, j´ai frôlé la mort mais je m´en tire bien avec juste quelques égratignures.

Autre grande nouvelle du week end : j´ai gagné le concours de fouillre ! Grosse manifestation, quasi mourante (décidément) couchée près de la cuvette. Mais comme Antho n´aime pas s´avouer vaincu, il m´a suivi le lendemain. On a donc bu nos premières bouteilles de coca du voyage. Pas trop tôt, hein, Fabien ?

On a donc quitté Iguazu mardi soir, 8h de bus direction Corrientes. Mercredi matin on a visité cette ville (pas terrible) puis enchainé sur Resistencia à 40 min de bus. Visite rapide (pas terrible non plus) puis nouvelle nuit dans le bus, 12 heures, pour atteindre Salta.

La suite des photos :

http://picasaweb.google.com/adeantho/GuiraOga

En route !

Nous partons, ça y est.
Nous quittons ce merveilleux camping - qui était notre pour 18 jours, car nous étions les seuls campeurs. Ce camping, c´est une réserve naturelle de 3 ha où la végétation tropicale y est luxuriante et sa faune pourrait être toute aussi exeptionnelle. Il est protégé des tronçonneuses qui ont rasé toute la forêt alentour pour construire le Barrio Hermoso (beau quartier) : Mais qu´a-t-il de beau sans végétation ? L´Homme dans sa grande majorité n´a pas conscience de la chance qu´il a de vivre sur cette splendide planète...

Ma réflexion en est là. Nous voulons maîtriser la nature. Y vivre à côté mais pas intégré à elle, alors que nous en faisons parti, et n´en sommes qu´un des éléments. Alors Nous faisons des parcs nationaux, qui reviennent à faire des parcs d´attraction touristiques : Nous rendons visite à la nature et on repart tranquilement chez soi avec ses photos.
Je suis pessimiste quand à l ´avenir, la sauvegarde de l´environnement ne se fera pas sans efforts individuels quotidiens, et collectifs d´ordre politique sur du long terme (pas à l ´échelle d´une élection). Je ne crois pas que Nous en soyons capable tant l´argent guide Nos choix. Dur sentiment qui m´habite.

Mais revenons un peu à notre périple. Donc, ce soir à 21h, nous prenons le bus pour Corrientes, nous y resterons une partie de la journée avant de traverser le fleuve Parana pour aller à Résistencia (40min). Si tout se poursuit, nous continuerons notre route vers Salta la nuit suivante. Et oui, 2 nuits de suite dans un bus...
Cela nous offre 2 avantages :
Ne pas trop languir durant les 2 fois 10h de route
Ne pas payer les nuits d´Hotel !
Inconvénient :
Nous allons traverser le Chaco sans le voir. Mais bon, il s´y produit une sécheresse terrible, tout y est brulé par le soleil... changements climatiques quand tu nous tiens... Et dire que ce ne sont que des avertissements...

A bientôt

Petits messages :
Ce post contiendra-t-il l´impatience de certains...
Est-ce que Manosque est présent ?
Alban a gagné à Carmaux !!! 12-9, à l´aise !
Toujours pas bilingue... Peut-être jamais !
Nous avons une invit´pour aller voir la coupe du monde de rugby 2011 en Nouvelle Zélande... D´après-vous, allons- nous y aller ? Sachant que c´est All Blacks - France en match d´ouverture?
Vous en pensez quoi de la nouvelle déco du blog ?
Bon anniversaire Hélène ! (désolée pour le retard)

toujours á Guira Oga

Hola ! Como anda ?

Voila 13 jours qu´on accomplit notre dur labeur au refuge...
On a bien bossé sur l´espace des singes et on est trés content de voir qu´ils en profitent. Il y a maintenant tout un circuit de troncs, des échelles, un petit pont passerelle, une plateforme pour qu´ils prennent le soleil... On a aussi fait un jeu pour attraper de la nourriture, quand tu tires sur la ficelle ca fait tomber l´oeuf. Ca c´est pour elle, la mono capuchino car elle est trés intelligente. Les capuchinos sont les 3éme singes les plus intelligents derriére les chimpanzés et les orangs outans. Cette petite femelle est arrivée lá car récupérée du trafic par les gendarmes (comme beaucoup d´animaux du refuge). Et le petit de 4 mois qu´elle a sur le dos est né en captivité. Ils n´ont pas le mäle de son espéce, c´est donc un singe sauvage qui est venu trés prés de la cage ! Ce petit bout est adorable sur le dos de sa maman. La pauvre n´a aucune chance d´ëtre réhabilitée, bien trop habituée á l´homme. Pour son petit ils ne savent pas encore.
Les deux autres dans la mëme cage sont 2 singes aulladores negros. Il y a Toto (á droite) qui est le tout premier animal arrivé au refuge, il y a 13 ans. Il était trop prés des habitations, dans les hotels á voler ce qu´il pouvait, habitué á l´homme et en danger de mort car le gérant de l´hotel n´en pouvait plus. Il est trés sociable, adore ëtre collé aux gens et malheureusement pour cela ne peut ëtre en liberté car il part de la forët du refuge toujours en direction des habitations.
L´autre á cöté c´est Kitin, mäle dominant qui vivait dans la jungle prés du refuge et qui est tombé d´un arbre lors de la lutte contre un autre mäle. Il s´est brisé la colonne vertébrale dans la chute. Ils l´ont récupéré, soigné, et il s´en sort pas si mal malgré sa paralysie de la queue (dont ils se servent beaucoup pour s´accrocher aux arbres) et des deux pieds. Il se déplace et arrive mëme á passer sur l´échelle de corde et de bois qu´on a fabriquée.

Sinon on a aussi fabriqué des jeux en bois, échelles et autres caisses pour attraper la nourriture pour les 2 autres cages de 2 bébés singes capuchinos et aulladores ainsi que pour 2 cages de coatis. 3 d´entre eux vont bientöt ëtre réintroduits dans leur milieu, en réserve, on aurait adoré ëtre lá pour voir ca mais apparemment ca se fera aprés notre départ.

On a eu la chance de voir de prés un superbe félin d´ici, qui paraissait á un gros chat au pelage gris. Le pauvre est arrivé lá, transporté par les garde forestiers du parc national d´Iguazú suite á un choc avec une voiture. C´est une catastrophe, 500 animaux par an sont tués sur la route menant aux chutes. Le vétérinaire l´a examiné sous anesthésie générale, on l´a donc observé de trés prés. Il est malheureusement mort dans la nuit, il avait une hémorragie interne. Antho a assisté á l´autopsie avec le véto Andersen et Jamie ( notre ami néo zélandais) qui est véto aussi. Evidemment moi je m´en suis passée !

Voilá, c´est donc passionnant tout ca, et on va partir avec quelques regrets certainement dimanche. Jamie et Katie arrëtent aujourd´hui, on a fait un barbec géant avec les proprio du refuge á midi. De la bidoche, de la bidoche, de la bidoche... Antho s´est régalé, moi j´ai mangé un peu de poulet pour me rendre un peu plus intelligente puisque selon Jorge (le proprio) manger de la viande rend plus intelligent, preuve en est que les singes les plus intelligents sont omnivores !!
Ca c´est la tarentule géante qu´on avait dans la tente l´autre jour !
Pas dangereuse qu´il disait ...

Hasta luegito, amigos !

De nouvelles photos lá :
http://picasaweb.google.com/adeantho/GuiraOga

Guira oga

SALUT !!!

Bon, Ça fait 4 jours que l´on bosse au refuge d´animaux. C´est super. On rigole bien avec nos amis Néo Zélandais. On est en train de fabriquer diverses structures pour le lieu de vie des singes (Echelles de cordes, ponts et autres). On est assez fatigué dans l´ensemble. Nos journées commencent au lever à 6h30. On se prépare, on met nos affaires sales (ici la terre est rouge et colle enormément) puis on marche jusqu´au refuge (3 km, 40 min) sur lequel on ne parle pas beaucoup. C´est fou comme la marche est une activité mécanique, je crois qu´on pourrait dormir facilement en marchant !
Ensuite, on fait équipe avec le vétérinaire de la structure qui s´apelle Andersen (prononcé Andersen!!! à chaque phrases par tout le monde, c´est drôle, mais je ne sais pas si vous suivez...). C´est un brésilien très sympa.
On mange sur place et on finit vers 16h, 17h, puis on remarche 40 min. Chaque jour, et ceci est reposant merci, on sort un ours fourmilier pour qu´il puisse s´adonner à son activité de recherche de fourmis qu ´il récolte avec sa langue collante qu´on dirait un ver de terre. Trop belle peluche (c´est pour ça qu ´elle a du être attrapée pour l´avoir comme animal domestique) que l´on transporte en la tenant par la queue, comme un sac.

Avec la chaleur (30 degrès et l´humidité de 95 % ou plus, on est assez crevé. Le soir, c´est bière, vin rouge, barbecue et discussion à ne plus finir. Le camping est superbe, c´est comme en pleine nature, géré par un mec très philosophe... Bref, vous l´avez compris, on se régale !

Jemy y Cathy, les 2 All blacks sont supers aussi. Lui est vétérinaire aussi, et elle a une formation en biologie végétale. Ils doivent rentrer après 4 ans de voyages en Nouvelles Zélande car le 14 octobre ils ont une réunion d´information dans leur pays pour apprendre à construire une maison bio en paille... L´idée nous plaît beaucoup comme celle qu´ils ont de produire des légumes bio de façon durable et soutenable (sans user la terre...).


Aujourd´hui, il pleut alors on se reconnecte au monde, merci pour les messages.




Les premieres photos de Guira Oga sont la :
http://picasaweb.google.com/adeantho/GuiraOga

Petite pause volontariat

Hola amigos !
On est toujours à Iguazú car hier on a fait la visite du centre de secours et de réhabilitation d´animaux sauvages Güiráoga et ça nous a tellement plu qu´on y reste. Ils ont un projet en béton, c´est du sérieux et c´est du beau travail. A la base ce n´était que pour les oiseaux, mais ils se sont vite retrouvés confrontés à d´autres animaux en détresse. Il y a une majorité d´oiseaux (perroquets diverses, toucans, rapaces, perdrix, chouettes et autres petits) ainsi que 3 singes, des coatis, des espèces de biches, un fourmilier, un caïman...
L´objectif est de récupérer des animaux en détresse, de les sauver et de les réinsérer dans leur milieu. Ils sont bien placés, dans 19 ha de forêt subtropicale, collés au parc national.
Plusieurs animaux ont ainsi pu être réhabilités, avec une puce pour le suivi à l´extérieur. Tous ne peuvent malheureusement pas l´être, trop habitués à l´homme. Leur présence permet une sensibilisation auprès du public, de la population locale, des écoles. Une autre de leur mission est de réintroduire des espèces menacées. Ils mènent des programmes d´élevage en captivité pour réintroduire les petits (déja réalisé pour une espèce de faucon).
Vous pouvez accéder au site internet, version en espagnol ou en anglais, avec notamment une vidéo explicative et de belles photos :
http://guiraoga.fundacionazara.org.ar

On commence demain matin, pour 2 semaines au minimum. Il y a deux autres volontaires, de Nouvelle Zélande (qui parlent espagnol, et ça c´est tant mieux) qui ont l´air très sympa. Ca fait 4 ans qu´ils voyagent... On va camper au même endroit qu´eux, à 1.6 km, dans un camping écolo. Le patron est d´enfer, il a une philosophie de vie qui nous plait bien. On pense qu´on va se plaire !

Ne manquez pas la vidéo du poste précédent !
Les photos aussi sont arrivées.

Aye, aye, aye, la garganta del diablo !!

Ouhlalala que c´était beau !! On a fait l' ouverture et la fermeture du parc, de 8h à 18h, et on en a pris plein la vue ! Le parc national, du côté brésilien comme argentin, est classé au patrimoine mondial Unesco, et on comprend pourquoi.
Commençons par le commencement. A l´ouverture on est allé direct sur un sentier qui plonge au coeur de la forêt subtropicale, espérant découvrir un peu de la superbe faune dont elle est dotée. On se doutait bien qu´on allait avoir du mal à apercevoir un puma ou un jaguar, et à la limite c´est pas plus mal ! Avant de te rendre sur le sentier on te donne un papier explicatif : conduite à tenir au cas où tu te trouverais nez à nez avec un jaguar. C´est pas rien ! Ne pas courir, ne pas faire le mort, mais se grandir pour avoir l´air plus impressionnant, lever les bras même pour paraître plus grand, garder de l´assurance, prendre une grosse voix et surtout le regarder dans les yeux... Ca en jette, hein ?! Attention, c´est qu´on vit une grande aventure ! Bref, on a pas eu besoin de mettre en pratique ces beaux conseils. Par contre on a eu beaucoup de chance car on a vu 3 toucans, des rongeurs qu´on ne connait pas, un écureuil et, le summum : 2 singes ! On aurait jamais cru avoir la chance de les croiser dans un si vaste espace. Ils ressemblaient beaucoup à ceux dont on s´occupait au refuge en Bolivie, et c´était très émouvant de les voir dans leur milieu naturel, libres.
Après cette belle balade de 3h on est parti sillonner les passerelles qui permettent de voir les fameuses chutes sous différents angles. Superbe, grandiose, magnifique ! Des cascades de 90m de haut pour les plus hautes (la Garganta del diablo), des trombes d´eau qui dégringolent dans un bruit impressionnant. Le niveau de l´eau était tel qu´on avait pas accès à l´île qu´on atteint normalement en bateau, c´est dire s´il y en avait.
Et pour clore le spectacle, l´apothéose : la garganta del diablo (gorge du diable). Difficile à décrire, les cascades tombent en forme circulaire, ça fait un espèce de trou où des torrents d´eau déboulent avec une force telle qu´on ne voit pas le fond, à cause de la vapeur d´eau qui se forme. Le bruit est assourdissant, le spectacle à couper le souffle. Avec le soleil, un arc en ciel se formait sur la vapeur d´eau qui montait, avant qu´on ne se fasse totalement asperger. On a pris une sacrée douche, la plateforme d´accès donnant vraiment sur le dessus.
Tout ça sans photo c´est assez nul mais ce naze d´ordi ne veut rien entendre, on arrive pas à visualiser nos (nombreuses) photos.
On est complètement vannés après cette grosse journée, on va dormir avant de se lever tôt à nouveau pour visiter un hôpital vétérinaire et centre de rééducation pour animaux blessés.
Après ça on file au Paraguay, pour une journée de traversée en bus de Ciudad del Este à la capitale : Asunción.

Là, on va se coucher, seuls dans le dortoir...


Petits messages :

Fabien : La fouillre ? de quoi tu parles ?
Les clefs de l´appart ? Pas dans le carton ?
Tu commences la rentrée à Cambon, ou tu es directeur ?

Sébastián, tu suis nos aventures ?

Espalion a-t-il internet ? Comment va la marmaille ?

Capucine est là c´est sûr puisque pas de nouvelles de la gélou´s family. Mais comment ça va les parents tous neufs ? Si quelqu´un sait, dites nous vite !

Nico, Sandie ????

LES PHOTOS SONT LA : (et celles du côté brésilien sur le poste précédent)

http://picasaweb.google.com/adeantho/CataratasArgentina

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